09- La maison du Pélerin

LA MAISON  DU  PELERIN

Une des rares maisons a avoir conservé  une façade ancienne malgré quelques restaurations, avec portes cintrées et chanfreinées et fenêtres renaissance à meneaux en pierre.

Au-dessus de la porte, le bourdon et la coquille des pèlerins de Compostelle.

 

 

 

 

 

 

 

Le pignon droit porte des vestiges de colonnes installées après l’amputation d’une partie de l’édifice.

Gravure de la maison avant amputation de la partie sud.

 

 

 

 

 

 

 

Partie remaniée après amputation d’une partie de la maison.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un ancien hôtel

Cet édifice était l’une des nombreuses auberges que l’on pouvait trouver à Larchant. A ce titre il a été inscrit aux Monuments historiques en 1926.

 

Un ancien musée

Ce lieu a abrité le musée de Larchant constitué à partir des objets de la collection d’Eugène Thoison*, acquis par l’abbé Romain. André Bogard et Marc Verdier s’occupèrent du musée jusqu’à la guerre. Le musée fut alors pillé et, par précaution, on transféra le reste au Château-musée de Nemours.

La maison est maintenant propriété de l’Evêché. En 1976, le père Bandelier en fit un lieu d’accueil et, en 1983, il est qualifié  de « centre de vacances .

*Eugène Thoison est un historien de Larchant.

 

LES EPIS DE FAÎTAGE

A l’origine, l’épi de faîtage est placé à l’extrémité du toit, pour assurer l’étanchéité de la charpente. Présent en Occident dès le XIe siècle. Il devient plus tard un élément de décoration plus ou moins sophistiqué.

En face de la maison des Pèlerins, un épi de faitage, rue des sablons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prenez la ruelle Thibault en face et retrouvez-vous place du Pilori. Sans doute est-ce à cet endroit qu’était installé le pilori où étaient exposés au vu de la population, ceux qui avaient commis des larcins ou de petites fautes.

Caricature d’un pilori