03- Rue de l’Eglise, halles, prison

LE PORTAIL DU JUGEMENT DERNIER

Le portail principal, est situé au nord, face à la rue empruntée par les pèlerins.

Le tympan représente sans doute une scène de l’Apocalypse, thème fréquemment utilisé jusqu’au 13e, avant que le Jugement dernier ne vienne le remplacer.

Le linteau installé au 16e siècle, puis remplacé au 20e représente la résurrection des Morts. Nous ne savons pas ce qui existait au 13e.

Agrandissez l’image pour lire son interprétation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA RUE DE L EGLISE

La rue de l’Eglise, ancienne « rue du Pont », était une des rues les plus animées. Au coin se trouvait une auberge : « l’Image Saint-Etienne », devenue « l’Image Saint-Jacques » puis « Saint-Pierre ». On note son encorbellement, et ses devantures sur le modèle des anciennes échoppes.

De l’autre côté de la rue se tenait l’auberge de « l’Homme sauvage » . Dans la cour de la maison on a retrouvé des trompes en verre et en terre que l’on vendait aux pèlerins.

Représentation de la rue de l’Eglise au Moyen-Age

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Objet de pèlerinage : Trompe en verre conservée au musée de Nemours, trouvée dans une cour de la rue de l’église.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Objet de pèlerinage : Enseigne (insigne) de pèlerinage, représentant saint Mathurin.
Les pèlerins achetaient ces enseignes prouvant qu’ils avaient atteint leur but.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rue de l’église avec maison en encorbellement et fenêtre voûtée d’un commerce.

 

 

 

 

 

 

 

LES  ANCIENNES  HALLES

Les halles étaient situées au bout de la rue. En 1195, Hugues Clément, doyen du Chapitre de Notre-Dame-de-Paris, en est le propriétaire.En face, se tenait le crieur public chargé d’informer la population. Cet endroit se nommait « le coin musard », sans doute parce qu’on s’y retrouvait pour papoter.

Au cours des siècles, ce sont les maîtres bouchers qui en sont les adjudicateurs, puis elles deviennent propriété privée vers 1600.

En 1737, la maison est désignée comme « la Halle ».

Le 11 septembre 1790, Jean-Pierre Bernard acquiert le bâtiment et fait graver l’inscription toujours visible.

Ces halles que les textes mentionnent à maintes reprises n’ont pas plus de 100 m2, mais devaient posséder un étage. Notez, en limite de façade, sur la gauche, une pierre d’encorbellement moulurée enchâssée dans le mur au niveau du premier étage.

En face se trouvait une grande pierre sur laquelle se tenait le crieur public. Cet endroit se nommait le « coin musard » sans doute s’y attardait on pour papoter.

Rue de l’Eglise, on peut lire cette inscription…

 

 

 

 

 

 

LES ANCIENNES PRISONS

Visibles sur le plan Rivière de 1775, à côté de « l’audience », elles sont signalées dans un texte de 1364, à propos de l’emprisonnement d’un criminel arrêté à Blomont et qui réussira à s’évader.

En 1452, le vicaire est emprisonné pour avoir soustrait la châsse de saint Mathurin.,

Un plan des lieux montre « la geôle de Larchant », bâtiment à un étage sur cour, comportant le logis du geôlier, et un local avec un « cachot ».

Les prisonniers se révoltent en 1524 pour dénoncer l’insalubrité des lieux. Le bâtiment est restauré en 1459, 1538 et 1572. En 1702, le prévôt demande des travaux pour incarcérer un berger qui a mis le feu au marais, mais il semble bien que rien ne soit fait et au milieu du 18e siècle, les prisonniers sont conduits à La Chapelle-la-Reine.

Plan de la prison