07- Mare des Sablons…

La mare des sablons avant sa restauration

 

LA  MARE  DES  SABLONS

Le 26 janvier 1889 une affiche annonce qu’une adjudication publique sera effectuée pour la construction d’une mare. On construit trois murets de pierres et on aménage un pavement de pierres au fond. La terre extraite aurait servi à combler les fossés.

La mare devait recueillir en partie, les eaux descendant du plateau.

Les mares étaient très utiles pour abreuver les troupeaux et constituer une réserve d’eau en cas d’incendie.

Réaménagée par le PNR, dans les années 2020 afin d’assurer son étanchéité, elle est aujourd’hui envahie par les roseaux.

 

Une deuxième mare existe Porte de Chouard, à droite ensortant du village, route de la Dame Jouanne

Plusieurs mares avaient été aménagées aux portes de la ville, pour les troupeaux. La mare de Bordeau, porte de Nemours a été comblée en 1928.

La mare de la porte de Chouard (route de la Dame Jouanne) a été utilisée par les propriétaires des jardins proches et par le charron Lucas qui y plongeait les fers brûlants des cerclages de roues.

Elle est alimentée par les eaux pluviales.  Cependant, elle ne garde pas l’eau accumulée afin d’éviter lors des orages, des inondations dans les maisons.

 

 

L ‘ARBRE  DE  LA  LIBERTE

Devant la mare se dresse un ginkgo planté le 25 novembre 1989 lors de la célébration du Bicentenaire de la Révolution. Il rappelle les « arbres de la liberté » plantés dans tous villages et les villes à la Révolution, et dont certains sont encore visibles.

La plantation de ces arbres reprenait une tradition ancienne : « le mai d’honneur ». Le premier jour de mai,on plantait un arbre ébranché jusqu’au houppier, généralement devant la maison du seigneur, ou devant celle des élus. On reprend cette tradition sous la Révolution pour glorifier la liberté et l’union de tous les citoyens.

« L’arbre de la liberté croîtra... Les citoyens sentiront palpiter leur cœur en parlant de l’amour de la patrie, de la souveraineté du peuple, de l’unité, de l’indivisibilité républicaine » (anonyme)

Le premier arbre est planté à Saint-Gaudens en 1790, puis les plantations se multiplient jusqu’en 1797, donnant lieu à des festivités. Cependant c’est aussi quelquefois l’occasion de manifestations plus ou moins violentes de la part des déçus de la Révolution et des royalistes.

Après les révolutions de 1848, la pratique reprend dans un contexte pacifique. C’est dans ce même esprit que le Bicentenaire suscite une plantation générale en 1989.

Projets d’arbres de la Liberté à Paris en 1848.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE  GINKGO
Un arbre plus ancien que les dinosaures

Arbre sacré des temples de l’Asie, c’est un véritable « fossile vivant » resté identique depuis 250 millions d’années.

 

Un arbre résistant

Il est planté dans les villes pour son aspect décoratif et pour sa résistance à la pollution. C’est le premier arbre qui a repoussé après la bombe lancée sur Hiroshima. On en trouve un de plus de 3000 ans en Chine.

 

Un arbre importé

Il est introduit en Europe au XVIII° siècle pour ses qualités ornementales. En effet, à l’automne, ses feuilles deviennent jaune d’or, ce qui lui a valu le surnom « d’arbre aux quarante écus ». Une bouture plantée en 1795 à Paris, au jardin des Plantes, a donné un arbre encore visible aujourd’hui.

 

Un arbre aux vertus médicinales

Il est utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise depuis l’Antiquité. Ses vertus thérapeutiques sont reconnues en Occident.